Handicap, une priorité : Emmanuel Macron affiche la couleur

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8 juin 2017

« La politique du handicap sera l’une des priorités de mon quinquennat », avait déclaré Emmanuel Macron, alors candidat, pendant le débat de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle. La volonté du nouveau chef de l’État a clairement été affichée à travers la création, dans son premier gouvernement, d’un secrétariat d’État chargé des Personnes handicapées directement rattaché au Premier ministre. À la tête de ce portefeuille : Sophie Cluzel, 56 ans, présidente, depuis 2011, de la Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (FNASEPH).

Maman d’une fille trisomique, cette militante a fondé plusieurs associations engagées dans le combat pour l’accompagnement des personnes handicapées tout au long de leur vie. Pour l’heure, rien n’a encore filtré sur la feuille de route de ce secrétariat. Mais dans son programme, au chapitre profession, Emmanuel Macron prévoyait d’instaurer des évaluations systématiques de la satisfaction dans les établissements et services médico-sociaux établissements médico-sociaux (ESMS) et d’adapter leurs règles de tarification « pour permettre une réponse individualisée et le maintien du lien avec les familles. » Il souhaitait également systématiser la sensibilisation au handicap à l’école ainsi qu’en entreprise ; définir des indicateurs d’inclusion pour tout projet de loi dans le domaine des transports, de l’emploi et de la formation, des sports ; encourager et améliorer la scolarisation des enfants handicapées en milieu ordinaire ou encore lutter contre la discrimination des personnes en situation de handicap dans le travail.

> Plus d’information sur le programme « Handicap » d’Emmanuel Macron